| | L'exécution de Saddam est imminente | |
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angel Admin
Nombre de messages : 56 Date d'inscription : 24/12/2006
| Sujet: L'exécution de Saddam est imminente Sam 30 Déc 2006 - 4:54 | |
| L'exécution de Saddam est imminente
L'exécution de Saddam Hussein devrait finalement avoir lieu dans la nuit de vendredi à samedi ou tôt samedi matin, selon les dernières informations en provenance de Bagdad. L'heure précise n'a pas encore été dévoilée. Saddam sera exécuté "dans la nuit ou demain", a déclaré Munir Haddad, juge de la Cour d'appel qui a confirmé mardi la condamnation à mort de l'ancien raïs pour le massacre de 148 chiites à Doujaïl en 1982. "Toutes les mesures ont été prises". Munir Haddad est autorisé à assister à l'exécution au nom du ministère irakien de la Justice. "Je suis prêt à y assister et il n'y a aucune raison pour un report", a-t-il déclaré. | |
| | | angel Admin
Nombre de messages : 56 Date d'inscription : 24/12/2006
| Sujet: Saddam Hussein a été pendu à Bagdad Sam 30 Déc 2006 - 16:51 | |
| Saddam Hussein a été pendu à Bagdad
L'ancien président irakien Saddam Hussein, condamné à mort pour l'exécution de 148 villageois chiites dans les années 1980, a été pendu samedi à Bagdad.
Conduit menotté à la potence, l'ancien raïs, entièrement vêtu de noir, a refusé de porter une cagoule. Après que son chapeau lui eut été ôté, celui qui a dirigé l'Irak pendant près de trois décennies n'a pas souhaité parler, mais a répété une prière dite par un imam sunnite.
SUR CE SUJET Mort de Saddam Hussein: premières réactions - 30 décembre 2006
"Dieu est grand" Puis, alors que la corde allait être passée autour de son cou, il s'est écrié "Dieu est grand. La nation sera victorieuse et la Palestine est arabe", a témoigné Sami al-Askari, conseiller politique du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, qu'il représentait lors de l'exécution.
Le conseiller du Premier ministre a précisé que le gouvernement n'avait pas encore décidé ce qu'il ferait du corps de Saddam Hussein. Après l'annonce de l'exécution, rapportée par la télévision nationale Irakiya, Bagdad était relativement calme. Des réactions contrastées n'ont pas tardé à pleuvoir du monde entier.
Bagdad reste calme La nouvelle de la pendaison a été accueillie dans une relative indifférence à Bagdad. Seuls quelques tirs de joie ont résonné dans les quartiers majoritairement chiites. La situation était normale samedi en fin de matinée dans les rues de la capitale, moins fréquentée que d'habitude en ce premier jour des célébrations de l'Aïd al-Adha, la fête musulmane du Sacrifice.
A l'annonce de l'exécution de Saddam Hussein, de brèves rafales d'armes automatiques pour fêter l'événement ont résonné au dessus de certains quartiers chiites de la ville. Ces manifestations spontanées se sont calmées après quelques minutes. A Sadr City (nord-est de Bagdad), bastion du leader radical chiite Moqtada Sadr, quelques voitures avec à leur bord des hommes en armes sillonnaient en trombe les rues du quartier, célébrant à coup de klaxons la mort de l'ex-dictateur.
Condamné pour un seul cas Renversé quelques semaines après l'invasion de l'Irak par la coalition conduite par les Etats-Unis, en mars 2003, Saddam Hussein avait été arrêté le 13 décembre de la même année. Traduit en justice, il avait été condamné à mort par pendaison le 5 novembre pour les crimes contre l'humanité commis en 1982 avec le massacre de 148 chiites à Doujaïl.
Cette condamnation avait été confirmée mardi par le juge de la Cour d'appel, Mounir Haddad. Vendredi, ses avocats avaient tenté une dernière fois de faire reporter son exécution, en déposant un recours devant une juge de Washington. Ils souhaitaient profiter des droits offerts à l'ex-raïs par une plainte civile dont il faisait l'objet aux Etats-Unis pour obtenir une suspension temporaire de la procédure.
Ultime appel rejeté Moins d'une heure avant celle prévue de l'exécution, vers 6h en Irak (3h GMT), la juge Colleen Kollar-Kotelly avait rejeté la demande des avocats, expliquant qu'il n'appartenait pas aux tribunaux américains d'interférer dans les processus juridiques de pays étrangers.
Auparavant, Nouri al-Maliki avait également rejeté les appels pour épargner Saddam Hussein, déclarant aux familles des personnes tuées sous son régime qu'il s'agirait d'une insulte aux victimes. "Notre respect des droits de l'homme requiert que nous l'exécutions, il n'y aura ni retour ni délai dans le déroulement de la sentence", avait expliqué le Premier ministre irakien lors d'une rencontre avec les familles, selon des propos rapportés par son bureau.
ap/cab
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PARCOURS D'UN DICTATEUR Né en 1937 à Tikrit, village proche de Bagdad, Saddam Hussein est élevé par sa mère. Adhérant en 1955 au parti Baas, il participe en 1959 à la tentative d'assassinat du 1er Ministre Kassem, ce qui lui vaut un exil en Egypte et une condamnation à mort par contumace.
Saddam devient vice-président du régime en 1968, à la faveur d'un coup d'Etat. Au pouvoir, il nationalise l'industrie pétrolière, lance des programmes de développement économique et étend l'offre de services publics (écoles, hôpitaux). La démission du Président al-Bakr le 16 juillet 1979 lui ouvre les portes de la présidence de l'Irak. Le 22, il exécute les membres du parti Baas susceptibles de lui nuire. Saddam est un musulman sunnite, le peuple est surtout chiite.
La guerre contre l'Iran (1980-88) met l'Irak à genoux avec une dette de 75 mrds de dollars. Cherchant désespérément de l'argent à l'étranger, Hussein demande l'annulation de cette dette et presse en particulier le Koweït de renoncer à ses 30 mrds de créances.
Invasion du Koweït Saddam annexe le Koweït le 2 août 1990, contrôlant 20% des réserves de pétrole du Golfe. En janvier 1991, une coalition d'Etats portée par les Etats-Unis, incluant la Syrie et l'Arabie Saoudite, bombarde l'armée irakienne et la repousse hors des frontières koweitiennes. Côté irakien, la guerre fait près de 85'000 morts et 175'000 prisonniers. En Irak, des rébellions kurdes et chiites sont brutalement réprimées, y compris avec des armes chimiques.
Suite aux attentats de septembre 2001, G.W.Bush accuse l'Irak de soutenir le terrorisme et de chercher à se doter d'armes de destruction massive. En mars 2003, les USA et la Grande Bretagne entrent en guerre contre l'Irak sans le soutien de l'ONU. Après quatre semaines de combat, la coalition entre à Bagdad.
En décembre 03, Saddam Hussein est capturé. Les images de l'ex-"raïs", hagard et hirsute, font le tour du monde. Jugé coupable d'avoir ordonné la mort de 148 villageois chiites en 1982, il est condamné à la peine de mort par pendaison le 5 novembre 2006. D'autres procès, dont celui concernant le génocide des Kurdes dans les années 1980, étaient prévus. | |
| | | Thierry Admin
Nombre de messages : 78 Age : 59 Localisation : PARIS Date d'inscription : 24/12/2006
| | | | Thierry Admin
Nombre de messages : 78 Age : 59 Localisation : PARIS Date d'inscription : 24/12/2006
| Sujet: video pirate de l'execution, affaire d'Etat Mer 3 Jan 2007 - 23:54 | |
| BAGDAD (AFP) - La polémique sur la vidéo pirate de l'exécution de Saddam Hussein, vraisemblablement tournée par un haut responsable irakien, prend mercredi des allures d'affaires d'Etat et met en difficulté le Premier ministre Nouri al-Maliki, qui s'est engagé à punir le coupable.Par ailleurs, le demi-frère de Saddam et ancien chef des renseignements Barzan al-Tikriti, et l'ancien président du tribunal révolutionnaire Awad al-Bandar, condamnés à mort en même temps que Saddam Hussein, devraient être exécutés jeudi à l'aube, selon un collaborateur du Premier ministre qui a requis l'anonymat. Interrogé par l'AFP, un autre proche du Premier ministre, Sami Al-Askari, a refusé de confirmer cette information, indiquant simplement que les deux hommes seront pendus après les "congès" de la fête de l'Aïd al-Adha (fête musulmane du sacrifice), qui prennent fin mercredi soir en Irak pour les chiites. Selon ses proches, le Premier ministre Maliki est déterminé à punir l'auteur de la vidéo pirate de la pendaison de Saddam Hussein. Une enquête officielle a été ouverte pour identifier la personne qui a filmé avec son téléphone portable samedi l'intégralité de l'exécution de l'ancien président, dont la bande-son révèle que des témoins ont scandé le nom du chef radical chiite Moqtada Sadr, tandis que d'autres ont insulté le supplicié. Cette commission d'enquête comprend trois personnes. M. Maliki "prend très au sérieux cette enquête, et il veut punir le responsable, quelqu'il soit", a déclaré un député chiite proche de M. Maliki, qui a requis l'anonymat. Selon le procureur général auprès du Haut tribunal pénal irakien Mounqith al-Faroun, présent à la pendaison, seuls deux témoins disposaient de téléphone portable parmi la vingtaine de personnes présentes. "Tous deux étaient des hauts responsables du gouvernement", a-t-il souligné mardi sur la chaîne al-Jazira, refusant cependant de les nommer. | |
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