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 Mort de James Brown, "parrain" de la soul music

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angel
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angel


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MessageSujet: Mort de James Brown, "parrain" de la soul music   Mort de James Brown, "parrain" de la soul music EmptyMar 26 Déc 2006 - 2:06

Mort de James Brown, "parrain" de la soul music

Le chanteur et homme de scène James Brown, "parrain de la soul" et apôtre du funk dont l'influence s'est exercée sur deux générations de musiciens populaires afro-américains, est décédé lundi à l'âge de 73 ans, a annoncé son manager.

Brown est mort à 01h45 (06h45 GMT) à l'Emory Crawford Long Hospital d'Atlanta (Georgie), où il avait été admis samedi en raison d'une pneumonie grave, a précisé Frank Copsidas. Charles Bobbit, ami de longue date et agent personnel de Brown, se trouvait à son chevet, a-t-il ajouté.

Showman saisissant et théâtral, ancien boxeur dont l'un des surnoms était "Mr Dynamite", Brown a popularisé la soul et le funk dans les années 1960 et 1970 avec des titres comme "Papa's got a brand new bag", "I feel good" ou "Sex machine".

Ses rythmes ultra-syncopés, son style vocal jonglant avec le cri et l'extase ont fait des émules dans sa génération avant de conquérir celle du rap et du hip-hop, dont les représentants ont souvent "samplé" ses enregistrements pour les besoins des leurs.

Ce gagneur né, qui connut dans son enfance une extrême pauvreté et fut emprisonné pour délinquance juvénile, a été l'un des plus gros vendeurs de disques du rhythm and blues noir puis une vedette internationale échappant aux catégories.

Sa voix formée à l'école du gospel, encadrée par les "riffs" des instruments à vent et une section rythmique opérant comme un seul homme, a propagé le son et l'intensité caractéristiques du style funk auprès des publics noirs et blancs. Ses célèbres passages à l'Apollo Theatre de Harlem ont donné lieu à certains de ses meilleurs enregistrements publics.

Dans l'agitation des années soixante, son hit "Say it loud (I'm black and proud)" était devenu un hymne de la lutte des Noirs pour les droits civiques. Il l'avait interprété lors de l'investiture du président Richard Nixon en 1969 - ce qui lui avait momentanément aliéné une partie de son jeune public noir.

Soucieux d'apaiser le climat après l'assassinat du pasteur Martin Luther King en 1968, Brown s'était rendu dans une radio de Boston et avait chanté toute la nuit pour limiter les émeutes.

Maître du jeu de scène, il changeait de costume une dizaine de fois par spectacle, se déplaçait latéralement sur une jambe, faisait mine de partir puis rejetait la cape qu'on lui avait posée sur le dos pour relancer le spectacle ou la mise en scène de sa sortie.

TRAVAILLEUR

Il se voulait "le plus grand travailleur du show business".

James Brown a placé 119 titres dans les classements spécialisés de la revue professionnelle Billboard entre 1956 et 1998 et a gravé plus de 50 albums. Intronisé dans le Rock'n'Roll Hall of Fame, il a obtenu en 1992 un Grammy pour l'ensemble de sa carrière.

Brown avait aussi, en tant qu'homme d'affaires, bâti un "empire" comprenant un ensemble de stations de radio et une société de production. Il possédait une flotte de voitures et un avion personnel.

Passé du gospel au rhythm and blues dans les années 1950, il connaît ses premiers succès avec son groupe, The Famous Flames, et la chanson "Please, Please, Please" (1956). Son charisme et sa voix lui valent de s'imposer rapidement en solo.

"Papa's got a brand new bag" et "I got you (I feel good)" sont des succès dès leur sortie au milieu des années 1960, de même que "It's a man's man's man's world". Tous les disques qu'il a produits entre 1960 et 1977 ont figuré d'emblée en haut des classements.

Le guitariste Jimmy Nolen et le saxophoniste Maceo Parker sont au nombre des musiciens qui ont contribué à son style.

Dans la seconde moitié des années 1970, sa carrière est éclipsée, comme celles d'autres grands noms de la soul, par l'avènement du disco, mais il saura rebondir. Il apparaîtra même à l'écran dans "The Blues Brothers" (en prédicateur frénétique) ou dans le documentaire "When we were kings", consacré au combat entre Mohamed Ali et George Foreman à Kinshasa en 1974.

En 1985, il interprète en 1985 la bande originale de "Rocky IV" avec un tube planétaire ("Living in America").

Mais le "Godfather of Soul" se fait surtout remarquer dans les années 1980 par une série de condamnations.

En 1988, celui qui avait entamé sa carrière entre la liberté des rues et la prison est de nouveau incarcéré pour excès de vitesse, possession illégale d'armes et de drogue. Condamné à six ans de réclusion, il voit sa peine commuée et sort en 1991.

"Feeling, brio et extravagance réunis en une spontanéité apparente", a écrit un critique à son sujet. Il ajoutait que James Brown dansait comme un derviche et chantait avec un "éventail stupéfiant de sonorités émotionnelles primitives - grognements, plaintes, cris, gémissements..."

"La soul, ce sont tous les coups durs, toutes les punitions qu'a endurés l'homme noir (...) tous les rêves inassouvis qui doivent se réaliser", avait un jour déclaré Brown.
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MessageSujet: Même mort, James Brown fait encore bouger les foules   Mort de James Brown, "parrain" de la soul music EmptySam 30 Déc 2006 - 16:57

Même mort, James Brown fait encore bouger les foules

James Brown recevait mardi le dernier hommage de ses fans, qui allumaient des bougies sur son étoile du Hollywood Walk of Fame, à Los Angeles, ou déposaient des fleurs au pied de sa statue enveloppée d'un drapeau américain à Augusta, la ville de Géorgie où il avait grandi.

Des anonymes mais aussi des stars ont salué la mémoire du Parrain de la soul, qui s'est éteint lundi matin.

"C'était un tourbillon d'énergie et de précision. Et il a toujours été très généreux et m'a beaucoup soutenu pendant les débuts des Stones", s'est souvenu Mick Jagger. "Son décès est une perte immense pour la musique".

Le rappeur Snoop Dogg a expliqué que James Brown était son "inspiration soul" - soul désignant en anglais à la fois le style musical et l'âme.

"Il a été théâtral jusqu'à la fin, mourir le jour de Noël!" a noté le révérend Jesse Jackson, militant des droits civiques et ami du chanteur noir depuis 1955. "Un moment presque théâtral, poétique. Il va être dans les journaux du monde entier aujourd'hui. Il n'aurait pas voulu que cela se passe autrement".

Un autre des proches de James Brown, Charles Bobbit, était à son chevet lorsqu'il est mort d'un arrêt cardiaque dans un hôpital d'Atlanta. L'artiste de 73 ans y avait été admis trois jours plus tôt pour une pneumonie.

Sur son lit d'hôpital, celui qui se décrivait comme "le plus grand bosseur du show business" se réjouissait encore à l'idée de se produire pour la Saint-Sylvestre au B.B. King Blues Club, près de Times Square, à New York.

Il est resté conscient jusqu'au bout. A un moment, il a dit: "Je m'en vais ce soir", raconte Charles Bobbit. "Je n'ai pas voulu le croire", ajoute-t-il. Un peu plus tard, James Brown a poussé un calme soupir, a fermé les yeux et il est mort, a-t-il expliqué.

"Son truc, c'était: 'Je n'ai jamais rencontré quelqu'un que je n'aie pas aimé'. C'était un vrai humanitaire qui aimait son pays", se souvient Charles Bobbit.

"Vous avez tous perdu le Parrain de la soul, mais moi j'ai perdu mon père", a déclaré à l'"Augusta Chronicle" Venisha Brown, retenant ses larmes, près de la statue de son père. "Je sais que le monde entier l'aimait autant que nous l'aimions. Donc nous ne sommes pas seuls à le pleurer".

"Il a fait de la soul une musique mondiale", a souligné le révérend Al Sharpton, un militant des droits civiques qui doit officier lors des funérailles du musicien à Augusta, dont les détails n'ont pas encore été réglés. "Ce que James Brown a été pour la musique - la soul, le hip-hop, le rap et tout ça - c'est ce que Bach avait été pour la musique classique. Ce mec a littéralement changé l'industrie musicale. Il a donné à tout le monde un rythme différent, un style de musique différent. Il a été pionnier".
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